Si tu as lu notre article précédent (sinon va le checker) , tu es au courant que cela fait maintenant un an que nous travaillons Alizée et moi-même en Freelance (graphisme / social media / web mastering / web design) depuis Lyon. Dès le début de notre aventure, nous nous étions établi plusieurs « goals » (ça le fait mieux en anglais) pour les mois qui suivaient :
- Trouver des clients : check ✓
- Vivre du freelance : check ✓
- Être épanouie dans notre travail : check ✓
- S’améliorer et apprendre tous les jours : check ✓
- Devenir des couteaux suisses (eh oui on ne s’improvise pas comptable du jour au lendemain) : check ✓
- S’accorder du temps pour soi et nos passions : check ✓
- Devenir « Digital Nomad » : ……
Notre dernier grand objectif de cette liste était d’aspirer à devenir digital nomade si nos plans dans nos petites têtes fonctionnaient comme prévus. Fin Novembre 2018, nous avons passé ce grand cap. Un aller / retour pour Bali pris en 5 minutes chrono, de l’excitation à n’en plus pouvoir en se projetant sur ces 8 semaines à venir sur l’île des Dieux pour entremêler notre passion du voyage à notre boulot.
« Quésako ? »
Avant de continuer, tu dois te demander ce qu’est un/une digital nomad(e) ? En quelques mots, c’est exercer son métier partout dans le monde, en étant en mouvement, uniquement grâce à un ordinateur et une connexion wifi. Tu suis toujours ? Il faut savoir qu’en ce moment dans nos sociétés, de grandes remises en question commencent à se faire au niveau du milieu professionnel, du salariat, de la qualité de vie au travail, des alternatives émergente grâce au développement d’Internet.
Que tu sois rédacteur de contenus, graphiste, écrivain, enseignant, photographe, traducteur, community manager, développeur, journaliste, consultant Web, les possibilités sont multiples… Mais quoi qu’il arrive, ne pense pas non plus que tout cela se réalise en un clin d’oeil, il serait sans doute judicieux d’y réfléchir encore un peu avant de se lancer dans le grand bain. Pour notre part ça nous a prit une année entière avant de franchir le cap et d’assurer nos arrières avec une clientèle déjà établie en France.
« Allier Slow life et travail »
De plus en plus de villes dans le monde accueillent ces nouveaux travailleurs 2.0, de Bangkok en passant par Séville jusqu’à Medellin. Bali faisait partie de cette liste exhaustive avec ces deux avantages à ne surtout pas négliger si tu veux partir travailler à l’étranger :
- Une bonne connexion Internet (4G) : Ici à Bali entre les nombreux cafés à la mode qui pullulent et des coworking avec un bon rapport qualité / prix tu peux travailler sans aucun soucis et à moindre coût. Pour te donner une ordre de prix, nous avons travaillé dans le tout nouveau coworking « Tropical Coworking »situé à Canggu (prononcé Changu) entre rizières et skate part pour 450 000 RP les 25 heures (soit 28 euros la semaine avec café / wifi / bureau compris). Nous avons aussi acheté une carte SIM Balinaise à 75 000 RP pour 6GB (4,65 euros pour 30 jours d’internet)
Les différents coworkings & cafés pour travailler à Canggu :
✏Tropical coworking / District Canggu / Dojo
✏ Lola’s Cantina / Cloud 9 / Sprout Cafe
- Un point de chute : Nous avons trouvé une perle rare sur Canggu grâce à Airbnb pour 200 euro le mois à deux personnes. Autant te dire que ce ne sont pas les mêmes prix qu’en France ou en Europe. Je te laisse regarder la maison de Romy, un Balinais travaillant en freelance en tant que professeur de surf sur la côte Ouest de Bali. Son appartement est en extérieur hormis la chambre (c’est quand même mieux durant les averses tropicales) équipé d’une cuisine, une grande pièce à vivre avec le salon, table à manger, toilette et une salle de bain.
Le digital nomad nécessite de sortir de sa zone de confort, de trouver un équilibre et une discipline professionnelle, tout en maintenant la productivité dans ton travail. Ce qui n’est pas une tâche facile quand tu es entouré de l’océan à perte de vue et des rizières à ne plus savoir où regarder autour de toi. Pendant nos 8 semaines à Bali, nous avons réussi à trouver notre équilibre tout en découvrant cette magnifique île, en essayant d’être le mieux organisé pour pouvoir profiter au maximum et pouvoir se libérer du temps libre pour « barouder » dans les Terres et surfer sur les vagues d’Echo Beach.
« Je suis le seul capitaine de ma vie »
Vivre librement avec ses propres contraintes n’est pas un rêve. Les nomades digitaux sont de plus en plus nombreux. Le monde du travail va évoluer vers des formes plus hybrides, vers une place moins importante du travail dans la vie des gens, vers un travail choisi plutôt que subi. Il semblerait que l’indépendance professionnelle soit une réponse directe au mal-être en entreprise où il est parfois difficile de s’épanouir. Par ailleurs, voyager, découvrir le monde est un souhait pour beaucoup d’entre nous et adopter le way of life du nomade digital est la meilleure façon de le faire. Beaucoup de destinations sont accessibles à des budgets tout à fait raisonnables. C’est d’ailleurs une des raisons principales du succès de ce lifestyle.
On vous laisse une vidéo sur le nomadisme si vous voulez en savoir plus.
À très vite ..
